lundi 8 août 2011

Bright Star

Amour, costumes, biaux langages et dix-neuvième siècle anglais. Après avoir savouré le Pride and Prejudice de la BBC, je me plais à retrouver une ambiance similaire dans Bright Star de Jane Campion. Les frissons en moins pourtant.
Un film minimaliste pour cette histoire d'amour passionnelle entre Fanny Brawn et John Keats. Des intérêts et un mode de vie radicalement différents séparent les personnages. La mode et les bals pour la couturière à succès. La création casanière et la solitude pour le poète sans le sou. Mais leur grande sensibilité les rapproche rapidement.
Bright star de Jane Campion (La leçon de piano) avec Abbie Cornish, Ben Wishaw et Paul Schneider - 2009.

Les élans et les peines de coeur d'un amour en première floraison sont affectueusement peints et interprétés. Abbie Cornish et Thomas Sangster sont convaincants et vite attachants, grâce à un beau jeu de sincérité et de fragilité. Le rythme du film est fluide et léger, pas de lourdeur coutumière des histoires d'amour. Campion capture efficacement les bouffées de joie et souffrances abyssales de l'amour sans trop s'y noyer (danger de la guimauve). Par ailleurs très plaisant esthétiquement, des images douces et évocatrices des sentiments.
Beaucoup de qualités pour ce film mais je fais la moue. Les films traitant uniquement d'une histoire d'amour, ce n'est que rarement ma tasse de guimauve. Un film réussi, bien fait mais finalement très classique. Pas de surprise ou de prise de risque. Un bon moment mais rien d'original. On ne plane pas dans dans les étoiles, on volette gentiment avec les papillons au ras des pâquerettes.

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